UN ARABE DANS MON MIROIR

PRÉSENTATION

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Spectacle écrit et créé en juin 2011 au Caïre ( Egypte)
DES RÉFUGIÉS CLIMATIQUES FUIENT L’EUROPE GELÉE,
EN DIRECTION DES VENTS CHAUDS DE LA RÉVOLUTION.

Quelle fierté peut-on encore tirer d’être français ? L’Egypte ressemble à un laboratoire politique où une nouvelle organisation humaine devrait se mettre en place. Les Égyptiens ont percé l’abcès. Nous sommes ici dans l’interstice de l’ancien et du nouveau. Au moment où rien n’est encore fait et où tout devrait arriver. Dans nos bagages, papier, crayon, magnétophone et micros pour capter le vent nouveau. Enregistrer le trou d’air. Nous ne pouvons pas faire un spectacle sur la révolution égyptienne. Le premier acte du spectacle a déjà eu lieu sur la grande scène de la place Tahrir. Nous sommes des Français qui grattons la terre égyptienne à la recherche d’indices sur ce qui intrigue le plus l’Occident, qui mobilise nos médias, nos discussions, dans nos parlements, dans nos cafés, nos appartements : le monde arabe. Des archéologues du présent en quelque sorte. Pendant cet entracte nous contaminons notre travail artistique de ce nouveau virus révolutionnaire. Des scientifiques qui se placent à l’instant “t+1“ du big bang, et observent l’expansion des cerveaux.
Notre théâtre est un miroir sans tain déformant. Les Égyptiens pourront peut-être s’y reconnaître, où voir comment les Occidentaux les voient. C’est un exercice difficile où les reflets, donc les interprétations de l’image sont multiples. Mais que serait une révolution sans danger.
Le spectacle “El Miraya El ‘Arabia“, a été présenté au Caire pour la première fois les 26 et 27 juin 2011 au Rawabet de Townhouse. La présentation du Caire était un work in progress. Le spectacle a été présenté en langue arabe et interprété par l’actrice égyptienne Solafa Ghanem.
Ben Laden est mort. L’Amérique en liesse, comme dans un match de foot, célèbre la mort de l’ennemi et consomme sa vengeance, juste dix ans après le onze septembre. Le World Trade Center contre le cauchemar irakien et le bourbier afghan, contre Guantanamo et Abou Ghraïb.
Notre projet prend racine à l’aune du printemps arabe et de l’échec de la rhétorique conservatrice des années Bush. La nature des révoltes qui courent encore de Tunis à Damas, en passant par Sanaa, le silence embarrassé de notre diplomatie, voire sa complaisance face aux régimes dictatoriaux en place dans la région, ont mis à nu les lacunes de notre modèle démocratique et ses contradictions.

QUI SOMMES-NOUS ? QU’EST-CE QUE C’EST LA FRANCE ? QUI C’EST ?

À travers une galerie de portraits, du responsable au simple témoin, de la guerre d’Algérie à la révolution égyptienne, en passant par les attentats du onze septembre, nous brosserons un tableau intimiste de l’histoire de ces rapports, tantôt d’attraction, tantôt de répulsion, d’amour et de haine, qui lient l’Occident au « monde arabe ». Une caisse de résonance pour la multitude des voix qui composent cette histoire, insoluble dans le manichéisme politique.
Cinquante individualités anachroniques : Français, étrangers, pompistes, traders, barbiers, otages, policiers, chômeurs, cireurs de chaussures, hôtesse de l’air, groom du WTC1, des années soixante à nos jours, réunis dans un même lieu. Ici, c’est moins la réponse qui nous intéresse, que la multitude des sensations, des points de vue ; moins la réponse, s’il en est, que l’Histoire à l’échelle de l’intime.

À PROPOS DU TITRE.

C’est l’Arabe qui s’impose autrement dans le miroir de l’Occident. Derrière le visage de la France, de l’Europe et jusqu’aux USA, un Arabe est là, qu’on pousse du coude pour qu’il s’écarte du reflet. L’Arabe cantonné dans son rôle de la racaille à l’islamiste, et sur le dos duquel l’Occident fait son beurre de spectacle, force un autre visage. Avec les révolutions arabes, c’est lui qui prodigue sa leçon de démocratie, tandis que l’Europe tente de sauver la face, bégaie, bredouille, panique et échoue. La supercherie éclate. Nous sommes découverts. Le miroir arabe, parce qu’il nous force à un retour sur notre histoire et sur nous-même.

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CLIMATE REFUGEES FLEEING FROZEN EUROPE,
IN THE DIRECTION OF THE WARM WINDS OF REVOLUTION.

What pride can we still take in being French? Egypt looks like a political laboratory where a new human organization is about to put itself in place. The Egyptians pierced the abscess. We are here in the gap between the old and the new. At a moment where nothing yet is done and where everything is about to happen. In our luggage, paper, pencil, tape recorder and microphones to capture the new wind. To record the air pocket. We can not do a performance on the Egyptian revolution. The first act of the performance has already taken place on the main stage of Tahrir Square. We are some French who brush the Egyptian soil in search of clues about what is most intriguing to the West, and which mobilizes our media, our discussions, in our parliaments, our cafes, our apartments: the Arab world. Sort of archaeologists of the Present. During this interlude we contaminate our artistic work with this new revolutionary virus. Scientists who place themselves at the moment «t +1» of the big bang, and observe the expansion of minds.
Our theater is a distorting two-way mirror. The Egyptians could perhaps recognize themselves, or see how the Westerners see them. It’s a difficult exercise where the reflections, and therefore the interpretations of the image are multiple. But what would be a revolution without danger…
The show “El Miraya El ‘Arabia“, was presented in Cairo for the first time the 26th and 27th of June at the Rawabet Townhouse as a work in progress and will be in various theaters in Germany and France during March and April of 2012. The show was presented in Arabic and interpreted by Egyptian actress Solaf Ghanem.
Bin Laden is dead. America cheering, as if in a football match, celebrates the death of the enemy, consummating its revenge just ten years after September 11. The World Trade Center against the nightmare of Iraq and the Afghanistan quagmire, against Guantanamo and Abu Ghraib.
Our project takes root in the light of the Arab spring and failure of the conservative rhetoricoftheBushera.ThenatureoftherevoltsthatstillrunfromTunistoDamascus, via Sanaa, the awkward silence of our diplomacy, even its complacency in dealing with dictatorial regimes in place in the region, have laid bare the shortcomings of our democratic system and its contradictions.

WHO ARE WE? WHAT IS FRANCE? WHO IS IT?

Through a gallery of portraits, from person in charge to simple witness, from the Algerian war to the Egyptian revolution, through the attacks of September 11, we paint an intimate picture of the story of these relationships, sometimes of attraction, sometimes of repulsion, of the love and hate which bind the West to the so-called «Arab world». A sounding board for the multitude of voices that make up this story, insoluble in the politics of Manichaeism.
Fifty anachronistic individualities: French, foreigners, gas station attendants, traders, barbers, hostages, policemen, unemployed, shoe shiners, a stewardess, WTC1 bellhop, from the sixties to the present day, gathered together in one place. Here, it is less the answer we are interested in, than the multitude of sensations, of points of view, less the answer, if there is one, than history on an intimate level»..

REGARDING THE TITLE.

It is the Arab who imposes himself differently in the mirror of the West. Behind the face of France, of Europe and as far as the United States, there is an Arab who is elbowed out of the reflection. The Arab confined to his role of Islamist rabble, and on whose back the West fabricates its spectacle, forces another face. With the Arab revolutions, it is he who hands out his lesson of democracy, while Europe tries to save face, stutters, stammers, panics and fails. The deception bursts open. We are laid bare. The Arab mirror, because it forces us to look back on our history and on ourselves.

DISTRIBUTION

Textes : Riad Gahmi et Philippe Vincent
Traduction en arabe : Nabil Gahmi
Traduction en anglais : Bob Lipman
Direction artistique : Philippe Vincent et Florence Girardon
Musique : Bob Lipman
Costumes : Cathy Ray
Lumières : Julie-Lola Lanteri-Cravet
Avec :
Anne Ferret
Riad Gahmi
Florence Girardon
Bob Lipman
Philippe Vincent

Estelle Clément-Bealem (France) ou Solafa Ghanem (Egypte) ou Scarlet Maressa Rivera (USA)
Avec la voix de Catherine Hargreaves et la participation de Terry Greiss.
Spectacle en français, arabe et anglais, surtitré en français.

Maud Dréano, Chargée de diffusion / +33 6 99 05 12 12 / mdreano@scenestheatrecinema.com

BIO de l’équipe de UN ARABE DANS MON MIROIR

Coproduction :

Scènes, Théâtre de Vénissieux, CCN Rillieux-la-Pape, Théâtre des Bernardines Marseille,
Irondale Ensemble project (NYC) Rawabet Space (Le Caire).
Avec l’aide de l’Institut Français et FACE (French American Cultural Exchange),
Fiacre (Région Rhône-Alpes) et la Ville de Lyon.

CRÉATION LE 26 JUIN 2011 AU RAWABET THEATER, LE CAIRE, EGYPTE.

Text : Riad Gahmi and Philippe Vincent
Arabic translation : Nabil Gahmi
English translation : Bob Lipman
Directed by : Philippe Vincent and Florence Girardon
Music : Bob Lipman
Costumes : Cathy Ray
Lights : Julie-Lola Lanteri-Cravet
with :
Anne Ferret
Riad Gahmi
Florence Girardon
Bob Lipman
Philippe Vincent

And Scarlet Maressa Rivera (USA) or Solafa Ghanem (Egypt) or Estelle Clément-Bealem (France)
with the voice of Catherine Hargreaves and the participation of Terry Greiss.
Show presented in english, french and arab

Maud Dréano, Chargée de diffusion

Cast of UN ARAB IN MY MIRROR

Coproduction :

Scènes, Théâtre de Vénissieux, CCN Rillieux-la-Pape, Théâtre des Bernardines Marseille,
Irondale Ensemble project (NYC) Rawabet Space (Le Caire).
Avec l’aide de l’Institut Français et FACE (French American Cultural Exchange),
Fiacre (Région Rhône-Alpes) et la ville de Lyon.

PREMIERE ON JUNE 26th 2011 AT RAWABET THEATER, CAIRO, EGYPT.

 

REPRÉSENTATIONS

PRÉCÉDENTES REPRESENTATIONS :

RAWABET SPACE (CAIRO)
26 et 27 juin 2011 à 20 heures 30
3 Hussien el Me’mar st, off Mahmoud Bassiouni St., beside Townhouse Gallery, Downtown, Le Caire – EGYPTE.

CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL
le 21 juillet 2011 à 18 heures
30 ter, av. du Général Leclerc 69140 Rillieux-la-Pape – FRANCE

IRONDALE ENSEMBLE PROJECT NEW YORK
du 1er au 11 février 2012 à 20 heures
85 S Oxford St. / NY 11217 Brooklyn NYC – USA

THÉÂTRE DE VÉNISSIEUX
Les 27 février, 15 et 16 mars 2012 à 20 heures
8, boulevard Laurent-Gérin / 69200 Vénissieux – FRANCE.

THÉÂTRE LES BERNARDINES
du 2 au 6 avril 2012
17, boulevard Garibaldi / 13001 Marseille – FRANCE.

THÉÂTRE SAINT-GERVAIS
du 11 au 15 juin 2013
Rue du Temple 5 / CH-1201 Genève – SUISSE

THEATRE DU POINT DU JOUR (LYON)
du 17 au 26 mars 2016
dans le cadre de l’événement ETRANGES ETRANGERS

L’ECHANGEUR – BAGNOLET
Du 16 au 21 juin 2017 à 20h30 et le dimanche à 17h00
59 avenue du Général De Gaulle – 93170 Bagnolet  – FRANCE

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Bande annonce du spectacle UN ARABE DANS MON MIROIR:


UN ARABE DANS MON MIROIR / Bande annonce (2011) par scenestheatrecinema

Max Von Hans adam, vidéo extraite du spectacle UN ARABE DANS MON MIROIR:


MaxVonHansAdam_movie par scenestheatrecinema